Paul Chevallier est Sartois par sa mère et Rochelais par son père.
Après la philosophie, la médecine
Sa vocation médicale apparu l’année de son baccalauréat. Il décida donc de s’orienter vers la médecine alors que sa mère souhaitait qu’il devienne évêque et son père un amiral. Son cousin, Robert Dinet, étudiait alors la médecine à Paris. Il eut pitié de son désarroi et le conseilla.
Je me déclarai irrésistiblement attiré vers le l’art de guérir. J’en persuadai ma famille et gagnai Paris et cette illustre Faculté.
Il s’oriente vers l’hématologie : la science qui étudie le sang et ses maladies
Interne des hôpitaux de Paris en 1909, il travaille également au Collège de France, puis à la Sorbonne. Son internat le mène successivement dans les services de Bourville, Josue, Jeanselme. Rapidement, Paul Chevallier, homme curieux et ouvert, va s’écarter de la dermatologie et s’intéresser aux maladies du sang, domaine dans lequel les connaissances sont à l’époque limitées. Lauréat des hôpitaux en 1913, il obtient la médaille d’argent de la faculté de Médecine qui attire l’attention du monde médical étranger.
La reconnaissance mondiale
En 1926, il devient chef de service à l’hôpital Cochin à Paris. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il est Médecin lieutenant colonel. Il sera décoré de la Croix de Guerre en 1940. En 1948, il crée et développe l’enseignement de l’hématologie en tant que professeur de clinique des maladies du sang. Il fut l’un des principaux promoteurs de l’hématologie dans le monde : l’autorité de ses travaux et de ses découvertes a inspiré et orienté de nombreuses recherches.
Malgré des problèmes de santé, il accepte en novembre 1959 d’aller enseigner l’hématologie à la faculté de Meshad en Iran où il meurt le 17 juin 1960.